Fuerteventura Suite
08/02/2010.
Nous partons en visite, en bus pour récupérer la 
voiture de location à l’aéroport, passage à Puerto del Rosario, puis route au Nord de l’île. Fuerteventura est ceinturé par les plus nombreuses et les plus belles plages des Canaries. Une succession de bandes de sable blond borde l'île sur plus d'une cinquantaine de kilomètres. Des plages pour la plupart désertes, frangées par des eaux peu profondes et cristallines d'un joli ton turquoise. C’est aussi l'île la plus aride de l'archipel, soleil toute l’année ! Le climat explique peut-être son surnom d'"île tranquille" et la bonne composition de la population. Un atout supplémentaire en fait le paradis des véliplanchistes, surfeurs et autres amateurs de kite surf, l'importance des vents, d'où d'ailleurs le nom de "Fuerteventura" pour "vents forts".
En arrivant sur la ville de Corralejo, on est surpris de voir le sud de l’île de Lanzarote et les îles inhabitées de Los lobos.
Après un petit café en bordure de mer, nous continuions vers la côte Nord-ouest, vers El Cotillo et reprendre le centre de l’île vers La Oliva, le paysage a des couleurs de brun, sable et ocre, sans l’homme rien ne pousse, aucune végétation, quelques rares cactus qui semblent eux même attendre des gouttes d’eau ! Paysage lunaire ! On aperçoit des chèvres sauvages de toute petite taille. Chaque petit village est un oasis. Nous arrivons à Antigua avec ses moulins à vent, puis Betancuria centre historique de Fuerteventura et ancienne capitale, la ville la plus jolies de l'île. Elle est située sur une plaine parmi les montagnes, dans un coin volcanique. Elle est placée sur le cratère d'un volcan, elle a été la capitale depuis l'année 1404 moments de sa fondation par les français Jean de Bethencourt et Gadifer de la Salle, jusqu'au XIX ème. Siècle lorsque sa capitale a été transférée à Puerto del Rosario. Passage par Pajara et Tuineje et retour au port de Gran Tarajal.
Le lendemain, nous partons découvrir le Sud. Costa Calma et Morro Jable, des plages à perte de vue et de l’autre côté volcans et désert ! Après la ville de Morro jable, il n’y a plus de route, juste une piste de trente kilomètre aux pieds des volcans vers la « punta del tigre et punta Jandia » et le village de Cofete.
Les jours suivant passent doucement, le port de Gran tarajal n’est pas très cher, 7.70€ par jour pour Nanouk, nous décidons donc, de prolonger notre séjour sur Fuerteventura. Nous rencontrons un couple de français, Myriam et Nobert d’Antibes et leur chat Atol, ils rentrent sur Las Palmas pour hiverner leur bateau Takarii, puis retour en France en mars pour le boulot ! http://takarii.over-blog.com/Grosse dépression de Sud les jours suivant, baromètre à 992 mb, rafales de vent à 80 nœuds, ça souffle fort, nous avons doublé les amarres, c’elles qui restent au fond du coffre en Ø 20 ! De nombreux pontons ont cassé, amarres explosées, bateaux en vrac, les vagues passent au dessus de la digue, avec elles, sable et galets ! Nous passons la nuit dehors avec les deux bateaux voisin, Allemand et Anglais. Au petit matin, malgré beaucoup de vent, les pompiers et la croix rouge espagnole sont là pour remettre un peu d’ordre, le port est très abrité par une grande digue au Sud, heureusement…Tous n’ont pas eut la même chance, Morro jable est ouvert au Sud, détruit ! Comme beaucoup d’autre dans l’archipel Canarien. Nous apprenons par la télé les dégâts sur l’île de Madère située plus au nord.
Nous faisons plus ample connaissance avec nos voisins Allemand. Rainer et Anne ont tout quitté pour naviguer autour du monde, bateau en acier de 13 mètres , MEERBAER, dessiné et construit par Rainer. Six ans de travail avant la mise à l’eau, belle réalisation. http://www.meerbaer.info/